Ces résultats ne confirment pas l'hypothèse selon laquelle la diversité de récepteurs des lymphocytes T serait fréquemment altérée chez les personnes atteintes d'EM/SFC.
4 explications possibles à cela :
Ces résultats négatifs pourraient refléter un manque de puissance statistique pour identifier les vraies différences. Pour étudier cela (au prix d'un coût expérimental élevé), le nombre de recombinants pourrait être augmenté de plusieurs ordres de grandeur, et l'appariement des chaînes TCR (par exemple α-β) pourrait être observée en single-cell.
Les résultats de cette étude pourraient également refléter une absence de différences de diversité clonotypique entre les groupes.
Si tel est le cas, alors les séquences de clonotypes de TCR elles-mêmes, plutôt que leur diversité, pourraient être prédictives de l'état de la maladie, ou bien les différences de répertoire de TCR ne se manifestent pas dans le sang, mais dans d'autres tissus plus pertinents pour la maladie comme dans la SEP.
Ces résultats négatifs pourraient aussi refléter des mécanismes causaux de l'EM/SFC qui n'entraînent pas de modification du répertoire des lymphocytes T.